| | Une ballade sous l'orage | |
| | Auteur | Message |
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Lucette
Messages : 9 Date d'inscription : 01/12/2018
| Sujet: Une ballade sous l'orage Ven 1 Fév - 16:39 | |
| Se redressant subitement, le poil hérissé, le grand chien noir scrute le ciel. Tout est calme, trop calme : on n’entend plus aucun bruit. Les oiseaux se sont tus, le ciel se couvre d’un voile rose, mauve, qui vire vers le gris, pour rapidement s’obscurcir. Ce silence soudain, et cette atmosphère qui devient pesante, lourde, obsédante : l’inquiétude voir la peur sont perceptibles. Le vent s’engouffre dans les branches, les fait danser, les bouscule, les presse, les tord, les brise tels des fantômes articulés. Quelques gouttes de pluie et soudain l’orage éclate, le tonnerre gronde, des éclairs zèbrent le ciel, la pluie cingle, et puis l’averse, violente, tambourine et ruisselle sur le chemin. Mon chien, tremblant, gronde : je le prends contre moi, je le berce, lui parlant doucement pour le rassurer. La pluie coule sur moi, ruisselle, j’offre mon visage à l’ondée et ris doucement, gobant l’air à plein poumon et respirant cette odeur si caractéristique de terre humide, d’herbe mouillée. Un raie de lumière perce soudain le ciel sombre, un timide gazouillis d’oiseau se fait entendre : l’orage se sauve, aussi soudainement qu’il était arrivé. Mon chien se redresse sur ses pattes, s’étire, hume l’air et, rassuré, recommence à gambader. Nous rentrons lavés, essorés, comme nettoyés et purifiés par cette étonnante promenade dans la campagne.
Dernière édition par Lucette le Mer 6 Fév - 10:01, édité 1 fois | |
| | | Lucette
Messages : 9 Date d'inscription : 01/12/2018
| Sujet: Le grand chien noir Mer 6 Fév - 9:58 | |
| - Lucette a écrit:
- Se redressant subitement, le poil hérissé, le grand chien noir scrute le ciel.
Tout est calme, trop calme : on n’entend plus aucun bruit. Les oiseaux se sont tus, le ciel se couvre d’un voile rose, mauve, qui vire vers le gris, pour rapidement s’obscurcir. Ce silence soudain, et cette atmosphère qui devient pesante, lourde, obsédante : l’inquiétude voir la peur sont perceptibles. Le vent s’engouffre dans les branches, les fait danser, les bouscule, les presse, les tord, les brise tels des fantômes articulés. Quelques gouttes de pluie et soudain l’orage éclate, le tonnerre gronde, des éclairs zèbrent le ciel, la pluie cingle, et puis l’averse, violente, tambourine et ruisselle sur le chemin. Mon chien, tremblant, gronde : je le prends contre moi, je le berce, lui parlant doucement pour le rassurer. La pluie coule sur moi, ruisselle, j’offre mon visage à l’ondée et ris doucement, gobant l’air à plein poumon et respirant cette odeur si caractéristique de terre humide, d’herbe mouillée. Un raie de lumière perce soudain le ciel sombre, un timide gazouillis d’oiseau se fait entendre : l’orage se sauve, aussi soudainement qu’il était arrivé. Mon chien se redresse sur ses pattes, s’étire, hume l’air et, rassuré, recommence à gambader. Nous rentrons lavés, essorés, comme nettoyés et purifiés par cette étonnante promenade dans la campagne.
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